Fonds jeunesse BBR1 |
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Domrémy Mont-Joli Inc. |
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Emploi Québec |
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Emploi Service |
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Placement Carrière Été |
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Note
1-Formation spécifique du personnel afin de favoriser l’autonomie des volets suivants: horticole, menuiserie, environnement.
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Domrémy Mont-Joli Inc. |
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Note
1-Formation spécifique du personnel afin de favoriser l’autonomie des volets suivants: horticole, menuiserie, environnement.
Les filles de la Villa Dion s'épanouissent grâce à l'hortithérapie, Article de Décembre 2006 par Brigitte Dubé.
Dans l'atelier récemment érigé avec la participation des jeunes filles de la Villa Dion,Doris Ross vante les mérites de la collaboration avec les jeunes. En travaillant la terre et les fleurs aux Jardins de Doris, les 12 résidentes de la Villa Dion, le centre de réadaptation matanais pour jeunes en difficulté d'adaptation, en apprennent sur elles-mêmes et sur la « vraie vie ». Elles s'épanouissent grâce à l'hortithérapie. L'hortithérapie est un néologisme, pour définir les bienfaits du contact avec la terre. Dans un autre champ d'expérimentation, les filles ont même aidé à construire leur propre atelier de travail. « J'ai vu comment on procède avec le ciment, l'isolation et tout, dit Mélanie avec enthousiasme (en raison de la Loi de la protection de la jeunesse, les noms des jeunes sont fictifs). Je n'y connaissais rien avant ! »
Unanimement, les filles disent se sentir bien aux Jardins, en partie grâce à l'accueil que leur réservent les hôtes Doris et Sylvain Ross. « On les appelle papa et maman!,» rigolent-elles. Elles n'hésitent pas à commenter. « Des matins, ça me tentait moins, raconte Caroline. Mais, je n'ai jamais regretté de me retrouver dans le jardin, à apprendre plein de choses avec mes amies. » Quant à Martine, elle a constaté que le temps passait vite en travaillant. « On jase, on fait des jokes » dit-elle. Le fait de passer des journées entières au grand air a fait le plus grand bien à Jessica. « Ça chasse les idées noires », constate-t-elle. Les filles développent le sens des responsabilités.
Né dans la tête de l'éducatrice Geneviève Trudeau, ce projet se réalise par le biais d'une entente de cinq ans conclue entre les Jardins de Doris, les Amis du Jardin et la Fondation du Centre jeunesse du Bas-Saint-Laurent. Celle-ci a pour but d'apporter du soutien aux jeunes en difficulté. Selon le président, Pierre St-Pierre, « il s'agit de développer l'estime de soi, la fierté, le sens des responsabilités, de l'organisation et de la planification ainsi que de favoriser l'apprentissage au travail ». Basée à Rimouski, la Fondation a versé 10 000 $ en cinq ans dans divers projets. Pour celui des jardins, elle a investi 12 000 $ provenant d'Opération Enfant Soleil par le biais du Fonds Mélanie Turgeon, dédié à la santé sociale. Mises à contribution pour la construction d'un atelier cet été, les jeunes filles ont participé à l'aménagement ainsi qu'à l'entretien du jardin et à la réalisation d'une plate-bande identifiée au nom d'Opération Enfant Soleil. Elles ont aussi nourri les animaux. Elles ont été mises à contribution pour la construction d'un atelier en transportant de la terre, en étendant du gravier et en effectuant divers travaux de menuiserie. Cet hiver, elles vont fabriquer toutes sortes d'objets de bois et des arrangements floraux, toujours à raison de deux jours et demi par semaine, comme l'été dernier. Les éducatrices de la Villa Dion mettent aussi la main à la pâte. Dans le futur, elles se familiariseront avec la culture de fraises hydroponiques. Un autre projet sera basé sur la zoothérapie.
Les Jardins confirmés dans leur rôle social
Jusqu'ici, plus de 260 jeunes dont la majorité vivent diverses problématiques sont passés aux Jardins. Doris et Sylvain Ross se voient une fois de plus confirmés dans leur rôle de guides auprès d'eux. « Au début, je voulais faire un jardin, mais aujourd'hui, en plus, je m'occupe des jeunes, commente Doris. Les filles ont eu une idée de ce que peut être le marché du travail. Beau temps mauvais temps, elles étaient sur le terrain. Elles ont appris la persévérance. Elles sont entourées d'une équipe de gens de métier, des retraités de Smurfit-Sone comme Sylvain, qui nous donnent un sérieux coup de main. » Ce dernier s'est dit épaté de voir tout le travail et les progrès accomplis par les filles.
Article de Jeunesse Canada Monde, samedi 4 août 2007
Ces jeunes travaillent dans des entreprises de la région afin de découvrir la culture et le mode de vie des Québécois. Arrivée à Matane il y a deux semaines avec un groupe de neuf jeunes Maliens, Fatoumata Boucoim, est étudiante en agriculture. Elle espère pouvoir apprendre de nouvelles techniques de culture qu'elle pourra appliquer dans son pays.
Comme plusieurs de ses camarades maliens, Fatoumata Boucoim, craignait que les Canadiens soient plus individualistes, plus froids. Mais l'accueil des Matanais l'a rassurée : « j'ai trouvé que des gens nous ont aimés et accueillis, donc le doute est parti », explique Fatoumata Boucoim. Son compagnon, Moussa Samaké, abonde dans le même sens : « Ils sont gentils. On est, comme si on était parti de chez nous et revenu chez nous affirme Hassané Toto du ministère de la Culture du Mali.Il rappelle, qu'en Afrique, l'étranger est roi : “Quand nous sommes arrivés ici à Matane, nous, on croyait autre chose. Mais on nous a transformés en rois.”
Ceux qui accueillent les étudiants étrangers vivent à leur façon un voyage, selon Doris Ross, propriétaire des Jardins de Doris, qui travaille avec les participants. “Les jeunes sont curieux de savoir qu'est-ce qui se passe au Mali, ce qui se fait, ils se posent beaucoup de questions. [...] Je pense que c'est bénéfique pour les deux”, constate Mme Ross.
Le projet de Jeunesse Canada Monde à Matane est axé sur le travail agricole et communautaire. Pour bien préparer le terrain, un employé de Jeunesse Canada Monde est arrivé à Matane, il y a trois mois. Les jeunes devraient rester dans la région jusqu'en septembre.